Notre histoire

L’ association T21 a été crée en 1979 par la rencontre de parents de jeunes enfants porteur d’une trisomie 21 et de professionnels de la santé. Un projet d’accompagnement de ces jeunes enfants vers l’autonomie et l’insertion sociale a été élaboré à la suite de la loi d’orientation de 1975 qui fixe une obligation de scolarisation pour les enfants handicapés et de la rencontre avec Mme Cuilleret à Saint Étienne qui avait créé une classe intégrée en école primaire d’enfants porteur d’une trisomie 21.

Ce premier projet a porté sur l’éducation précoce des enfants. Il n’existait pas de Camps à l’époque. Il était dit aux parents dans le meilleur des cas « gardez vos enfants à la maison et à 6 ans ils pourront intégrer un centre spécialisé ». Une équipe comprenant des orthophonistes, une kinésithérapeute et un psychologue a permis aux parents après l’annonce du diagnostique d’établir un lien affectif avec leur enfant si « étrange ». Les enfants ont pu intégrer les crèches et individuellement être scolarisés dans l’école maternelle de leur quartier. Une collaboration étroite avec l’éducation nationale a abouti à la naissance du nouveau métier « d’auxiliaires d’intégration rémunérés » en « tuc » à l’époque. Elles ont pu accompagner les enfants de notre association en école maternelle et ensuite en école primaire voire en collège.

Dans les années qui ont suivi ma présidence l’association a poursuivi divers projets : l’accompagnement des enfants et adolescents et leur parents qui avaient choisi de continuer leur scolarité en milieu ordinaire avec le création des Cliss et des Upi et en même temps s’est développé la notion d’inclusion dans tous les domaines de la vie sociale par le sport, les arts, l’autonomie dans la ville , les transports, le travail en milieu ordinaire et en Esat les enfants que nous connaissions qui étaient pris en charge dans les IME ont pu bénéficier de tous ces ateliers, ces festivités, organisés par l’association.

Notre association s’est dénommée Geist car nous étions tous, parents comme professionnels, dans une dynamique de découverte de ces enfants dit « mongoliens » qui étaient sans avenir social. Nous devions dépasser les clichés et préjugés qui les concernaient. Nous avions remarqué que ces enfants ressemblaient physiquement d’abord à leurs parents et donc au fur à mesure des échanges au sein de l’association, les projets d’ accompagnement s’individualisaient, toute généralisation devenait caduque. Leur différence bien sûr restant une souffrance pour eux et leur parents dans le type de société où nous vivons, n’était pas à effacer et pouvait être intégrée harmonieusement dans leur parcours de vie.

Les différents présidents, notre fidèle secrétaire Nathalie Serra, les membres du CA et l’équipe des professionnels ont tous apportés leur pierre à l’édifice de ces projets qui se sont adaptés à l’évolution de la société durant ces 40 dernières années et qui continue à élaborer un accompagnement dans le domaine de la formation professionnelle.